Luce Pelletier
Luce Pelletier partage son temps entre l’enseignement, le jeu, la recherche, l’écriture et la mise en scène.
Après avoir reçu une formation en interprétation au Collège Lionel-Groulx, à Sainte-Thérèse, elle a poursuivi ses études en jeu grâce à de nombreux ateliers qu’elle a suivis à travers le monde, en plus de s’être perfectionnée en gestion d’entreprise à l’École des hautes études commerciales de Montréal.
C’est en février 1984 qu’elle a fondé, avec des finissants de l’« option Théâtre » du Collège Lionel-Groulx, le Théâtre de l’Opsis. Elle y a ensuite occupé la fonction de directrice administrative et y a joué, en outre, dans plusieurs productions. Depuis 1994, elle assure la direction générale et artistique de la compagnie.
En 1998, elle y a instauré le mode de travail qui la caractérise : les « cycles de création ». Ces phases de recherche, qui durent quatre années, sont exclusivement consacrées à l’étude des textes d’un auteur ou à d’univers (cycle Tchekhov, cycle Oreste, cycle états-unien et cycle italien, par exemple).
Au cours de ces cycles, Luce Pelletier a, entre autres, signé les mises en scène de L’Homme en lambeaux de Mikhail Ougarov ; de La Poste populaire russe d’Oleg Bogaev ; d’Oreste d’Euripide ; d’Élektra d’Hugo von Hofmannsthal ; d’Under construction de Charles Mee ; de Réveillez-vous et chantez ! de Clifford Odets ; de Bar de Spiro Scimone ; de La coopérative du cochon d’Ascanio Celestini ; puis de Signor Smytchkov et de Commedia de Pierre-Yves Lemieux.
L’année dernière, Luce Pelletier mettait en scène l’imposante pièce Le Vertige, inspirée des mémoires d’Evguénia Guinzbourg. Cette année, en ouverture du cycle scandinave, elle monte Bientôt viendra le temps de l’auteure danoise Line Knutzon.
Ses mandats à la présidence de l’Association des compagnies de théâtre et au Conseil québécois du théâtre lui ont permis, de plus, de s’impliquer activement dans le milieu théâtral québécois. Aujourd’hui, elle enseigne et assure la coordination de l’École de théâtre du Cégep de Saint-Hyacinthe en transmettant son expérience à la relève théâtrale.
